Le diocèse de Saint Denis se fait l’écho de ce qui s’est vécu pendant la semaine sainte à Saint Paul de la Plaine (93) : une expérience de « retraite missionnaire » intergénérationnelle, sous la houlette de Christiane Joly.
Le bonheur de sortir de soi, de chez soi, de me laisser accueillir dans un foyer, dans un groupe, de laisser Dieu me combler de ses bénédictions à chaque instant… Je n'ai manqué de rien, et j'ai reçu plus que je ne l'espérais.
Florence
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Lorsque la responsable de ma communauté, à Séoul, m’a proposé de participer à un camp à Abidjan, en Côte d’Ivoire, je me suis demandé ce que je pourrais faire là-bas. Je parle à peine le français. D’autres sont beaucoup mieux qualifiées… Mais je n’avais pas de raison particulière à lui opposer. Et, en me disant que Dieu m’avait sûrement préparé un beau cadeau, je suis arrivée à Abidjan après deux jours de voyage.
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Nous sommes parties à deux, Chantal et Christelle de la communauté SFX d’Abidjan pour un expériment à la maison Saint-Joseph à Bonoua, située à environ 75 km d’Abidjan. La maison Saint-Joseph a été fondée le 28 mars 2015 par Marie-Pierre Elogne, une auxiliaire de l’apostolat. Elle a pour vocation d’accueillir de façon permanente ou temporaire les enfants de 0 à 10 ans handicapés psychomoteurs, abandonnés ou en situation de détresse.
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Partir comme « petite Eglise » à la rencontre de l’Eglise de Tunisie, pendant trois semaines, au mois de juillet, vivre ensemble et s’entraider, se mettre au service d’enfants tunisiens pour du soutien scolaire, plonger des siècles en arrière en visitant des sites ou des musées, écouter des hommes et des femmes insérés dans le monde culturel, social, religieux du pays, qui construisent la Tunisie d’aujourd’hui et réfléchissent à son avenir... En recevant le programme de notre séjour, l’une des participantes s’est écriée : « Il y a tout ! c’est incroyable ! »
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Mon séjour en Tunisie a été une expérience unique dont je sors bouleversée, tant sur le plan spirituel que sur le plan humain. Je suis partie de France en ayant essayé de faire le vide quant à mes préjugés sur le pays, sur ce que j’allais trouver, et sur ce que j’allais vivre. Je n’espérais rien, c’était pour moi la meilleure façon de recevoir. Je ne pensais pourtant pas repartir les valises pleines de souvenirs incroyables, pleines de paix, et de joie à transmettre. Comme je l’ai dit à une de nos réunions, je suis depuis longtemps en errance quant à ma foi. Je sais que je crois, parce que l’expérience de Taizé m’a changée mais aller à l’Eglise ne m’aidait pas dans la prière, je me suis souvent sentie seule les dimanches. J’avais donc l’appréhension de retrouver cette sensation.
C’est une Eglise bien différente de celle que je connais que j’ai rencontrée en Tunisie. A quiconque doute de l’amour qui nous anime et de la présence du Christ, je conseille d’aller en Tunisie. L’Eglise de Tunisie est une famille humble, généreuse et ouverte. Et ces trois adjectifs ont toute leur importance.
- Humble parce que c’est une Eglise qui matériellement n’a rien, qui accepte sa condition minoritaire en pays musulman et qui trouve pourtant la force de battre de manière vibrante à travers chacun de ses fidèles.
- Généreuse parce qu’encore une fois, avec le peu dont elle dispose, elle permet à chacun de trouver sa place, de se sentir aimé, entouré, épaulé.
- Ouverte parce qu’il n’y a pas cette solitude que je retrouve souvent en France, parce que chacun accueille l’autre, parce que l’église est ouverte à chacun, quelle que soit sa religion, l’état de sa foi ou ses différences en général.
Chaque messe du soir est devenue pour moi un rituel apaisant et réconfortant. J’ai compris que j’avais droit à une place parmi les chrétiens, parmi cette famille. Comprendre cela m’a bouleversée puisque tout a été libéré. J’avais le droit de prier, même si c’était à ma façon, parce qu’il n’y a pas de code rigide qui bloque l’accès. L’Eglise en Tunisie c’est aussi ça, une Eglise souple, qui s’adapte et qui en devient donc beaucoup plus accessible. Chacun vivra cette expérience différemment mais ces trois semaines ont été une étape dans ma foi. Maintenant je peux dire que je me sens pleinement chrétienne, je n’hésite plus à prier, je veux aller plus loin, parce qu’il me reste encore tellement de choses à comprendre, à connaître.
Clémence